Soutien à CINEMA MOQAWA au DILENGO

19 octobre 2013au20 octobre 2013

Le journal l’autrement, le Dilengo proposent le week-end CINEMA MOQAWA à IVRY SUR SEINE

Samedi 19 octobre à partir de 18h – RÉSISTANCE EN TUNISIE

Fallega 2011 de Rafik Omrani 52mn

Au moment où la majorité des tunisiens, par crainte de l’instabilité et du désordre, commencent à accepter un paysage politique marqué encore par le IRCD (parti au pouvoir à l’époque de Ben Ali) et d’un gouvernement majoritairement RCD’ist, des jeunes de « Menzel Bousayane », suivis d’autres de partout de l’intérieur tunisien, de camarades et parents de martyres, font la marche vers la place du gouvernement et s’y installent pendant plus d’une semaine pour dire que la révolution n’est pas finie. Une seule demande leur est très chère : abattre le gouvernement et élire un Conseil constituant. Après une semaine du sit-in de la kasbah, les nouveaux “Fallega” ont été évacués par les forces de l’ordre …

 

Le peuple veut la chute du système de Matouf et Sami – 71mn

Tourné et monté en mars-avril 2013, ce documentaire, libre et gratuit, part à la rencontre de diverses composantes du mouvement anti-autoritaire tunisien. Il porte les paroles de groupes organisés et d’individus : le Mouvement Désobéissance, la lutte contre le Forum Social Mondial, des activistes de rue ou des syndicalistes de base, une mutuelle agricole, un projet culturel autogéré… Il pose un regard sur le développement d’idées et de pratiques anarchistes et autogestionnaires au coeur du processus révolutionnaire en Tunisie. Il se veut être un outil, peut-être une arme, pour construire la solidarité internationale et renforcer le mouvement d’émancipation mondial dont l’un des actes fondateurs fut le soulèvement de Gafsa en 2008.

Projections suivi de débats, d’un couscous et d’une Jam-Session

Dimanche 20 octobre 2013 à partie de 16h – RÉSISTANCE EN SYRIE

– Le Chemin de la liberté de Naïssam et Samuel – 45mn

Ce film documentaire met en valeur les propos poignants de trois jeunes militants syriens, présents dès les premièrs manifestations à Damas contre le régime syrien. Shadi Abu Fakher, Rudi Othman et Assem Hamsho, en livrant leur expérience, ces jeunes révolutionnaires viennent tordrent le cou aux nombreuses analyses maladroites, voire calomnieuses, qui ont circulé à propos de la révolution syrienne en France et ailleurs.

– Déluge au pays du baas d’Omar Amiralay – 46mn

Il y a 33 ans, Omar Amiralay était un inconditionnel de la modernisation de son pays, la Syrie, au point de consacrer son premier film à la gloire d’un barrage « le barrge de l’ Euphrate », fierté du parti Baas au pouvoir.
Aujourd’hui, il regrette cette erreur de jeunesse. L’effondrement d’un barrage et la révélation d’un rapport officiel prédisant le même sort à tous les barrages construits sous le règne du parti Baas l’incitent à retourner sur les lieux de son premier tournage. Autour du « Lac Assad » s’éténd un pays : la Syrie de Hafez el-Assad. De cette Syrie nouvelle, il a choisi un village. Ce village, ses habitants, et jusquà son point d’eau, portent tous le même nom « El Machi ».
Gouvernée par un chef de tribu, membre du Parlement, et régentée par son neveu, directeur de l’école et responsable du parti, cette entité « El Machienne » est à l’image d’un pays que le parti Baas façonne depuis quarante ans, sans partage.

+ Courts métrages

Projection suivi de débats et d’un couscous sucré

Tout à PRIX LIBRE – Au Dilengo – 85 rue Molière à Ivry sur Seine (RER C IVRY SUR SUR SEINE)